J-F Deboulle

À ton tour Fernando ! Comme pour les autres, peux-tu nous raconter qui tu es, et résumer ton parcours en quelques lignes ?

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Bonjour J-F. Eh bien moi c'est Fernando, j'ai 30 ans. Mon parcours est divers et varié. Après avoir arrêté mes études, j'ai commencé à travailler dans la sécurité et le gardiennage dans les magasins, chaînes de télévision, festivals et soirées. Cela fait déjà 10 ans que je travaille dans ce domaine. Ensuite, en parallèle, j'ai commencé une formation comme pompier ambulancier qui m’a amenée à travailler au service de la population pendant 3 ans. Dernièrement, je viens de terminer fin août de 2016, ma formation d'animateur sportif. J'ai également ouvert mon club de self défense il y a 7 ans et je pratique les arts martiaux tels que boxe française, jiu-jitsu, sambo, boxe thaï et MMA depuis une dizaine d'années. J'ai découvert le monde du septième art il y a deux ans, après mettre inscrit avec des amis, pour rire, lors du festival du FIFF.

 

Entrons dans le vif du sujet, je n’ai proposé aucune contrepartie financière pour le projet. Tu as travaillé pour des cacahuètes, et encore, je ne suis pas sûr de pouvoir te les offrir. En fait, la seule chose que je pouvais te donner, c’est une modeste publicité via mon site web et faire ta pub comme un bon copain sur Facebook. Pourquoi as-tu dit « oui » ?

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Parce que l'idée du projet me plaisait et qu’il me permettait de monter les scènes moi-même de A à Z. Et l'idée de pouvoir faire ça avec mes élèves qui sont une bonne bande de potes. Ça n’a pas de prix.

 

Tu m’avais parlé d’une technique que tu souhaitais mettre en avant dans le monde du cinéma. Tu peux nous en dire plus ?

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Oui, c'est une technique utilisée par certains boxeurs professionnels et aguerris. Elle consiste à absorber le choc en allant dans le sens de la frappe. Donc, on n’oppose aucune résistance et ça permet de diminuer l'effet du coup. J'essaie de l'adapter au cinéma, mais ça demande beaucoup de préparation aussi bien pour le cascadeur que pour le comédien. Ils doivent être parfaitement synchronisés, car c’est cela qui permet de donner un coup à grande vitesse et de le ralentir au dernier moment. Dès que les doigts du comédien touchent le visage du cascadeur, celui-ci tourne la tête dans le sens de la frappe. Cela permet au réalisateur de pouvoir faire de gros plans ou de filmer au plus près de l'action sous tous les angles.

 

Que t’ont apporté Les Chroniques P.E.R. ?

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Une chouette expérience et d'avoir rencontré des comédiens super sympas. D'avoir aussi fait découvrir un peu à mes élèves, le monde du cinéma et la réalité des tournages. Et bien sûr, d'avoir pu te rencontrer.

 

Et me concernant. Comment as-tu vu notre relation auteur/chorégraphe cascades ?

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Ben… j’ai trouvé ça super cool, parce qu’il y avait un vrai échange et que tu m'as laissé un peu de liberté au niveau des cascades. J’ai fait en sorte de rendre cela le plus crédible possible et donc, j'ai vraiment bien aimé.

 

Si je te proposais une nouvelle aventure (Deuxième teaser, court ou long métrage, etc…), tu signes ?

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Et comment donc ! Avec grand plaisir ! Tant que je peux programmer des cascades un peu à ma guise (rire), que l'ambiance et le temps sont au rendez-vous, pas de soucis, je serai de la partie.

 

Et si je te proposais une aventure différente (Autre histoire), tu prends le risque ?

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Dans la vie, parfois, il faut savoir prendre des risques, et je suis un casse-cou. Donc, oui. J'ai le goût de l'aventure.

 

Je t’offre une carte blanche. Vas-y, lâche-toi et fais ta promo !

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Et bien voilà, je sais qu'en Belgique être cascadeur dit "à l'ancienne", c'est-à-dire, sans être passé par une école, devient très difficile. Surtout qu'il y a peu de place. Mais n’hésitez pas à me contacter ou à passer à mon club. Je vous y accueillerais bien volontiers et je pourrais vous faire une démo pour vous montrer de quoi je suis capable. J'ai fait de la figuration silhouette et une cascade pour les longs et courts métrages : RAID DINGUE, GRAVE, ENNEMI PUBLIC, SOUVENIR, VIHTA et encore bien d'autres du côté du Luxembourg.